Histoire du Fow

Il y a quelques décennies encore, je vous aurais souhaité la bienvenue sur les terres d’Akklhadian, vaste empire riche, prospère ou les génies vantaient leurs mérites, la science n'avait plus de secret pour l'Homme... Loin de moi l’idée de vouloir dire que les hommes y étaient heureux. Comme tout empire, Akklhadian était une tyrannie, où seuls les riches mangeaient à leur faim et dormaient dans un lit de coton. Ces terres s’étendaient de la pointe du pic, à l’extrême sud du désert de Goraharu, à la banquise Septentrionale, réputée pour ses vents mortels. Toutefois, grand ou petit, riche au pauvre, citadin ou campagnard, tous les habitants d’Akklhadian étaient fières d'être des Akklhadians. L’une des plus grandes îles de la planète imposait sa loi au reste du monde. Akklhadian la Grande, était crainte et respectée.

Puis, il y eut la déchéance…Pourquoi ? Comment ? La réponse à la première question n’a aujourd’hui toujours pas été découverte. Certains y voit un signe de la Mère Nourricière, divinité adulée par les anciens et oubliée aujourd’hui. D’autres ont pensés à une attaque mortelle lancée par un pays céleste, jaloux de la réputation de l’empire. Accident, mise à l’épreuve de la Grande Gaïa, apocalypse…tout fut envisagé…

Puis il y eut la guerre, une grande guerre sainte qui dura plus de vingt ans! Une énorme plaie qui avala toute la science, la vie et les résultats de milliers d'années de recherche. Tout fut arraché par son passage, de nos jours seul peu d'humains encore épuré de cette guerre peuvent raconter ce qu'ils ont vus, imaginer plus que raconter, parlant toutefois d'une bombe, d'un énorme cataclysme nucléaire qui se serait élevé dans les cieux et creusé la terre jusqu'à mettre ses entrailles à nus. Puis plus les Hommes s'enhardissaient à reconstruire leurs bien, leurs villes et leurs familles, plus ils se rendirent compte qu'Akkhladian, dans un dernier rejet avaient vomit des êtres provenant de son ventre obscur. Des Bêtes aux formes divines, d'autres spectrales détendeur d'une volonté propre et constitué d'une magie identique à celle des humains furent découverte, des écrits anciens et parchemins craquelés parlent également d'entités qui se seraient échappés de ce lieu afin de pourrir Akklhadian et la réduire en miette.

Du jour au lendemain, plusieurs dizaines d’individus éparpillés dans l’empire, avait été contaminés par une maladie inconnue. Rapidement, la chose prit de l’ampleur et il ne fut pas rare de croiser un humain ailé ou cornu. Ces " mutants " se révélèrent non seulement plus puissant que les hommes, mais avaient aussi la capacité d’ordonner à ces derniers. C’est ainsi que de simples fermiers devinrent des seigneurs et des seigneurs de simples fermiers. Cette nouvelle race prit le nom d’Asvars et imposa facilement sa loi au reste de l’empire. En quelques années, ce qui restait de l’empire fut ravagé, détruit, réduit en cendre, fragmenté.

Aujourd’hui…aujourd’hui il ne reste rien de la grandeur de l’Empire déchu. De nouveaux pays sont apparus, de nouveaux royaumes et républiques sont sortis de terre. Chacun voulu imposer sont opinion sur les Asvars et la place qu’ils devaient avoir dans l’empire. De nombreuses guerres éclatèrent, aussi abominables qu’inutiles. Certains pays signèrent des pactes, des alliances, des déclarations de guerre. Akklhadian la Grande n’est plus qu’un immense morceau de viande que se disputent les hyènes et les vautours.
Dans tout ce chaos, deux royaumes parviennent à sortir du lot par leur puissance et leurs influences. Ils imposent leurs lois sur leurs voisins et sont souvent aux centre de toutes les discussions.

Et vous dans tout cela? Que désirez-vous pour Akklhadians? Quelle sera votre place dans l’intrigue politique du continent? Si vous désirez changer ce monde, il vous faudra survivre, prendre parti, et savoir vous faire entendre. Mais peut-être préféreriez-vous rester dans l’ombre, aux services d’un maître....Où même de créer votre propre royaume! Entrez dans l’aventure, choisissez votre destin et montrez-moi le chemin que je puisse écrire l’Histoire !

Le Conteur