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♠ Description Physique: ♠
Physiquement, Faust est plutôt pas mal dans son genre, le genre adolescent albinos mutant au corps mutilé. Je ne rigole pas, c’est comme ça que la plupart des gens le décrivent ! Ce n’est pas très flatteur, mais au moins ça a le mérite d’être juste.
Enfin, sans se montrer réducteur, du haut de ses 1m65 Faust ressemble à un adolescent qui attend encore sa poussée de croissance, ses cheveux ébouriffés sont blancs, mi long et coiffés en une fine natte qui descend entre ses omoplates. Ses cheveux étant dégagés de son visage, on remarque tout de suite ses yeux rouges cramoisis qui sont mis en valeur par son teint pâle. Son regard est captivant, mais bien évidement il n’est pas ‘’humain‘’. Quand on le regarde, on se doute qu’il s’agit d’un asvars. Son apparence sort trop de l’ordinaire pour qu’on puisse le prendre pour un humain si on y prête attention.
C’est à son coté Asvars qu’il doit ses cheveux, ses yeux, ses oreilles en trompette(?) et ses cornes. Oui, il a bien des cornes, deux au sommet de la tête pour être précis. Deux cornes semblables à celle d’une chèvre s’élevant vers le ciel depuis sa tignasse immaculée.

Coté style vestimentaire, Faust n’est pas compliqué. Il a une préférence pour les vêtements amples et souples dans lesquels sa liberté de mouvement n’est pas entravée. Ah, et il faut aussi que ses fringues soient au possible rouges, ou d’une couleur assez sombre pour qu’une tache de sang ne les foutent pas en l’air. En parlant de fringues, la plupart du temps sous ses derniers il est recouvert de bandage sur toute la partie supérieure de son corps à l’exception de son cou et de sa tête. Ces bandages cachent des cicatrices et des blessures plus récentes, la plupart sont en quelque sorte le prix à payer de son pouvoir, quant aux autres se sont des ‘’souvenirs‘’ de sa vie d’esclave. Ses bras, son torse et son dos, ne ressemblent à rien de tel, on pourrait presque croire qu’il a été écorché à ces endroits, mais le tissu cicatriciel présent nous prouve le contraire.


♠ Description Mentale: ♠
Quand on le regarde, Faust à l’air de quelqu’un de dérangé, mais à quelques détails près c’est une personne saine d’esprit, je vous assure. C’est vrai qu’il peut parfois se montrer arrogant, taquin, joueur, sociopathe, solitaire, sadique, masochiste, cinglé, froid, antipathique, soumis, et dépravé, mais personne n’est parfait ! D’autant plus que ce n’est pas totalement de sa faute si il est comme ça. Son enfance passée en tant qu’esclave la profondément marqué, et ses capacités hallucinantes n’ont pas arrangés les choses. Reste qu’avec le temps, j’ignore toujours s’il a été modelé par ses pouvoirs, ou s’il était déjà ainsi à la base et que ses pouvoirs n’ont fait qu’amplifier sa dépravation.

Après, n’allait pas croire que c’est quelqu’un de mauvais, c’est sûr il n’est pas blanc comme neige, mais il n’est pas méchant…ou alors pas volontairement. Une autre conséquence de son enfance est que la notion de bien et de mal lui est totalement inconnue. Il n’a aucune conscience morale, ou presque, du coup il agit comme bon lui semble… enfin s’il n’a pas de maître à qui obéir. Car oui, la soumission est aussi une partie de lui. Il a vécu en tant qu’esclave, ça parait donc dans l’ordre des choses pour lui d’obéir à quelqu’un d’autre. Il est d’une loyauté sans faille, et la seule chose qui peut rompre cet engagement est la mort de celui ou celle qu’il sert. Seulement, ce n’est pas n’importe qui qui peut devenir son maître, pour le soumettre il faut le dompter, se montrer plus dominant que lui. Bien sûr, ce n’est pas qu’une question de pouvoir, mais surtout de tempérament. Faust est comme un chien errant en quête de quelqu’un qui peut le tenir en laisse. Malgré cela, il sait être indépendant et se débrouiller seul, mais il est mille fois plus efficace quand il a quelqu’un qui sait l’utiliser et canaliser son énergie.


♠ Votre Histoire: ♠
<justify>Aussi loin que remonte ses souvenirs, Faust a toujours été dans "cet" endroit. Je veux bien sûr parler de ce camp de travail forcé, perdu quelque part dans un désert de neige et de glace, où lui et bien d’autres furent réduits en esclavages. Aucun d’entre eux ne savaient ce qu’ils faisaient là, ni depuis combien de temps ils étaient là, et après tout, survivre dans ce lieu était déjà bien assez difficile sans jouer les fouineurs. Jours et nuits, ils devaient travailler jusqu’à épuisement, peu importe les conditions. Pourtant, je vous assure que creuser la glace au milieu d’un blizzard a un quelque chose de dissuasif, mais désobéir aux ordres n’était pas envisageable. Ces tortionnaires savaient infliger des supplices pires que la mort au point que vous l’appeliez elle-même de tout votre être, mais bien sûr ils ne vous accordaient pas cette faveur. Ils faisaient en sorte que vous surviviez à cette punition pour que vous en ressortiez briser ! Et puis après tout, un exemple vivant fait toujours plus d’effet qu’un mort.

Voilà dans quelles conditions vivait Faust, où plutôt ce frêle Asvars qui était le joujou préféré de ses bourreaux. A cette époque il n’avait pas encore de nom, il n’était qu’un outil parmi tant d’autre pour ces gens. Je ne vous ferais pas l’étalage de tout ce qu’il a vécu, ce serait trop long et vous n’éprouveriez plus que de la pitié pour lui après avoir écouté toute son histoire. Et il n’as pas besoin de votre pitié. Aussi, je me contenterais donc de vous raconter ce qui bouleversé son quotidien, changé son destin, et qui la sortit de cet enfer. Quand ça s’est produit, il devait avoir une quinzaine d’années et n’imaginait pas un seul instant ce qui l’attendait.



Le regard vide, ce petit Asvars cornu comme un bouc regardait l’homme qui avait abusé de lui se rhabiller comme il l’avait vu faire tant de fois. Ce n’était pas la première fois que cela se produisait, mais malgré ça cet enfant ne ressentait rien envers cet homme. Ni haine, ni rancœur, ni dégout à son égard. Il avait été brisé depuis bien longtemps. Au début pourtant, il avait détesté ces personnes qui lui avaient pris son innocence et abusés de lui pour la simple et bonne raison qu’il était différent. Ça a commencé le jour où sa nature d’Asvars s’est révélée aux yeux de tous. Des cornes avaient poussées au sommet de sa tête, ses cheveux étaient devenus blancs et ses yeux d’un rouge envoutants. Dès que ses bourreaux s’en rendirent compte, ils lui accordèrent "un traitement de faveur" qui n’avait rien d’enviable. Maintenant ça ne l’affecte plus, peu importe ses pleurs et ses supplications il a compris que ça ne changerait rien.
Le contremaître avait fini de s’habiller, et se retourna vers le gamin qui le regardait toujours avec un regarde dénué d’expression. L’air triomphant, il lui jeta ses vêtements à la figure.

"Arrête de rêvasser et magne toi le cul de retourner travailler avec les autres !!"

Enfin c’était fini. Du moins pour aujourd’hui. L’enfant se redressa avec difficulté, et entreprit de se rhabiller. Chaque geste était douloureux, et malgré son corps meurtrit, une fois couvert par le fin tissu de ses vêtements, il s’en alla sans jeter un seul regard à l’autre homme qui se trouvait dans cette pièce sombre. Un murmure de cette homme arriva jusqu’à ses oreilles.

"A la prochaine mon agneau. Ahahaha !"

Il l’ignora, et sortit de cette pièce sordide pour retrouver le monde extérieur. Aussi tôt, le froid mordant de la toundra lui glaça la peau jusqu’aux os, mais il était habitué et cette douleur était en quelque sorte rassurante. Sans perdre de temps, il se dirigea vers le chantier où travaillaient une partie des esclaves. Ceux-là étaient occupés à briser la glace à la recherche d’un quelconque objet inhabituel. Si par chance quelqu’un trouvait quelque chose, il devrait tout de suite prévenir les contremaîtres sans quoi il serait immédiatement puni le plus sévèrement possible.

" Debout !! Remets-toi au travail immédiatement !!"

Imperturbable, l’enfant passa à côté d’un homme à terre, sans doute trop épuisé pour continuer, en train de se faire fouetter par un tortionnaire afin qu’il se remette au travail. C’était quelque chose de courant, il n’avait même plus besoin de regarder, il connaissait ça par cœur et ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Lui aussi une fois il s’est écroulé de fatigue et a subi le même traitement, pourtant il n’éprouvait à cet instant aucune compassion pour ce pauvre type. La seule chose à laquelle il pensait, était à ce qu’il pourrait manger ce soir, le seul moment agréable dans sa vie pour lui. Enfin bref, il passa son chemin tout ignorant les appels à l’aide de l’homme derrière lui. Au fur à mesure qu’il s’éloignait, le vent étouffa ses cris et les claquements de fouet. Rapidement, l’enfant Asvars rejoignit le secteur qui lui avait été assigné, et se mit au travail. Accroupi à même le sol glacé, il se mit à gratter la couche de glace à l’aide d’un peigne métallique qui demeurait être leur seul outil pour ce travail. C’était dur, épuisant et douloureux avec le froid, et pourtant ce sale gosse arboré un grand sourire. Une expression qui n’avait rien d’innocent sur son visage d’enfant. De ses mains recouvertes d’engelures commença à couler du sang qui vint vite teindre de rouge la neige et la glace en dessous. Il se mit alors à gratter plus fort, encore et encore, jusqu’à ce qu’il se débarrasse du peigne et continue de creuser avec ses doigts. Ses mains étaient dans un sale état, et lui se mit à jubilait. C’était insensé, mais la douleur lui faisait un tel bien ! Il trouvait ça si rassurant et bon de souffrir ! Autour de lui, les gardiens qui surveillaient ce secteur n’osaient pas intervenir. Tant qu’il continuait à creuser il avait sans doute le droit de se défoulé un peu ?

Il s’arrêta net quand son seuil de douleur supportable fut atteint. Il était à bout de souffle, et ses mains étaient réduites en charpies ! On aurait dit qu’il les avait passés au mixeur. La glace sous lui était toute teintée de son sang.

"Et toi ?! Pourquoi tu t’arrêt… Q-qu-quue ?! Là !! Dans la glace !! L’agneau a trouvé quelque chose !! Chef on a besoin de vous ici !!"

Tout le monde s’agitait autour de lui, mais c’était surtout des gardes et des contremaitres. Les autres esclaves étaient tenus à l’écart. Pendant ce temps, l’enfant réalisait seulement ce qu’il avait fait. Outre la glace qui s’était teinté de son sang, il l’avait au moins creusé sur une dizaine de centimètres. Et juste en dessous de là où il s’était arrêté, trois orbes noires se démarqué de la glace rouge. Il n’y revenait pas. C’était la première fois, aussi longtemps que ses souvenirs remontent, que quelqu’un trouvait quelque chose dans ce camp. Toute son attention était mobilisée sur sa trouvaille, au point qu’il ne prêtait même plus attention aux gardes qui lui disaient de dégager d’ici tout de suite. Hésitant, il effleura avec sa main la glace au-dessus des orbes, comme s’il pouvait les touchait. Au même moment, le sang absorbé par la glace entra en contact avec les orbes, et elles s’embrasèrent. Surpris, l’enfant se jeta en arrière alors que les orbes dégageaient une puissante lumière aveuglante. Elles avaient pris une couleur mauve ondulante, qui donnait l’impression que quelque chose était en train de bouillir à l’intérieur. Aussi, un faible murmure de ces orbes arriva jusqu’à lui…mais ce n’était pas possible, pas vrai ?

*Approche petit…viens à moi…libère moi… *

Autour de l’enfant, les gardes étaient en effervescence, tous surpris de la tournure des évènements, aucun ne sut commence réagir. Ce fut le chef qui, en arrivant, compris tout de suite la situation. Malgré le vacarme de ses hommes affolés, sa voix se fit entendre de tous.

"Le gosse ! Eloignez-le tout de suite de ça !!! Vite !! "

Mais c’était déjà trop tard, l’Asvars cornu s’était redressé et venait de percer la mince couche de glace qui le séparait de l’artefact avec le peigne qu’il avait jeté un peu plus tôt. Désormais il tenait les orbes dans ses mains, les baignant dans son sang qui coulait étrangement plus vite. La lumière ne l’aveuglait plus, et le chuchotement des orbes revint à la charge, mais fut cette fois-ci plus fort !

*Tu as scellé le pacte par ton sang…nous sommes désormais lié ! Mon pouvoir est désormais tiens. *

Toujours sous le choc de voir des boules parlaient, l’Asvars ne se rendit même pas compte que plusieurs gardes s’étaient rassemblés autour de lui. Il ne le réalisa que lorsque deux d’entre eux le saisirent et plaquèrent violement au sol. Se battant pour reprendre son souffle, il n’essaya même pas de se débattre ou de prononcer le moindre mot. Le chef était venu se mettre devant lui, le regard louchant entre l’artefact qui luisait encore faiblement, et l’enfant immobilisé par ses sous-fifres.

"Je ne veux prendre aucun risque. Tuer le !"

Aussitôt dit, aussitôt fait. Deux épées lui transperçaient déjà le cœur quand il comprit ce que venez de dire le responsable de cela. Le temps lui parut soudainement très long. Même trop long. Il n’avait pas mal, pas encore. Ce coup allait lui être fatal, et il allait mourir. Enfin son calvaire prenait fin, ça faisait tellement longtemps qu’il désirait ça ! Pourtant…ça ne lui faisait ni chaud, ni froid. Enfaite, ça le dérangeait de mourir maintenant, sans comprendre ce qui venait de se passait avec cette voix dans sa tête. Impensable…il ne voulait plus mourir ! Il en fut lui-même surpris, doublement surpris quand il se rendit compte que de ce qu’il venait de soupirer à ses bourreaux.

" Je veux vivre… "

Tandis que les deux soldats retiraient leurs épée du frêle Asvars, les orbes cessèrent de scintiller et prirent une couleur rouge comme le sang. Avant même qu’il ne puisse ranger leurs épée dans leurs fourreaux, les deux hommes furent chacun transpercés par des dragons de sang. Tous se figèrent de stupeur en voyant ce qui venait d’arriver. Incapable de faire quoique ce soit tellement la situation les dépasser. Ils ne réagirent que lorsqu’une série de cri abominable déchira le silence morbide. Il y avait au total trois petits dragon fait de sang occupés à massacrer chacune des personnes ici présentes. Ils ne faisaient aucune distinction, et déchiquetaient soldats et esclaves. C’était un véritable carnage. Cédant à la panique, ils essayèrent presque tous de s’enfuirent...mais en vain. Ils se faisaient tous déchiquetés dans un bain de sang. Et au milieu de tout ça, un seul réussit à garder son sang-froid, le chef du camp d’esclaves qui n’en revenait pas.

"Et merde !! Les incapables ! Pas question que je crève ici !! "

" Hahah ! Tu crois vraiment ça ? "

Cette voix ! Impossible !! Il devait le voir pour y croire ! En un instant il fit demi-tour sur lui-même et constata de ses propres yeux que l’enfant Asvars se tenait debout devant lui, indemne et souriant. Les trois dragons de sang quant à eux, l’avait rejoint et tournoyaient autour de lui.

" Tu ne mérites pas de me dominer. Tout ce que tu mérites, c’est la mort. "

Et avant qu’il puisse lui répondre quoique ce soit, les dragons fondirent sur lui, et le déchiquetèrent sauvagement en lui donnant une mort lente et très, très douloureuse. Inutile de vous dire que l’Asvars avait l’air de prendre son pied à le faire souffrir puis à le tuer. Et quand il fut mort, la voix réapparu de nouveau dans la tête de l’enfant.

*Quel est ton nom petit ?*

"Je n’en ai pas. "

*Bien, il ne t’aurait pas servi de toute façon, parce que tu n’es plus le même. Je t’ai permit de renaître, alors ne meurt plus bêtement comme tu aurais pu le faire tout à l’heure. Désormais, par le pacte qui nous a lié nous ne formons plus qu’un, nous partagerons mon nom, mon pouvoir, et ma soif de sang !*

Ce fut comme un déclic, en instant il sentit quelque chose d’inconnu parcourir tout son être. Autant son corps que son esprit. Il sentit le pouvoir se déverser en lui, et il fut frappé de plein fouet par un besoin qu’il ne connaissait pas encore…celui du sang. Avant qu’il ne se mette en route de satisfaire ce nouveau besoin, la voix des trois dragons lui souffla un dernier murmure :

*Va Faust…part abreuver notre soif.*

Spoiler:

Au cours de cette nuit, près de cent individus furent massacrés sans distinction. Au lendemain matin, la seule preuve qu’il resta de l’existence du camp d’esclavage fut la neige qui avait pris la teinte du sang sur tout un kilomètre. Bien sûr, cette preuve finirait pas disparaitre elle aussi avec le temps.</justify>



♠ Votre Arme de départ, sa particularité ♠
Un bracelet au poignet gauche sur lequel sont attachés trois petits globes contenant le sang d'une entité inconnue mêlé au sang de Faust. A eux trois, les globes totalisent presque 1L de sang. Selon les rumeurs, un démon serait enfermé dedans, et c'est de lui que Faust aurait obtenu ses pouvoir. Cependant, le bracelet ne possède plus aucun pouvoir si ce n'est que de fournir une "réserve" de sang à Faust. (Je précise, dans l'histoire le bracelet use de SON pouvoir, mais une fois qu'il le partage avec Faust il les perd tous).


♠ Vos sorts ♠