/i\ EVENT SECONDAIRE /i\ Le Cimetière d'Hurlelevent

Evénement Secondaire Spécial Halloween

Quelques règles de base à ne surtout pas oublier cependant!

Comme rappelé ci-tôt, vous avez 4 à 5 jours de battement entre vos posts. Ceux-ci passés, il vous faudra soit attendre le tour prochain soit vous entretenir en MP avec le Conteur.

Pour ce premier jet, l'ordre reste à définir. Dès que tout le monde aura fini son tour, envoyez un MP au Conteur pour qu'il puisse continuer l'histoire.

L'ordre sera ensuite le même pour tous les tours jusqu’à la fin.

Bonne chance pour cette aventure!

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Rôle Play:

Cimetière D'Hurlelevent, Irianeth :

Dans ce premier épisode Spéciale Halloween, chaque personnage doit avoir préparé son propre costume histoire de se préparer à fêter Halloween. Ainsi les races et les spécificités de chaque personne restent à découvrir pour la suite ...

Nous sommes en pleine période du mois de Nociembra et depuis une semaine trône une annonce dans la capitale d'Irianeth qui aura vite fait d'ameuter
Tous les villages alentours: les morts seraient revenus à la vie dans le principal cimetière de la cité...

Arriva enfin le temps des tourments,
Annonçant l’approche de ce qui devrait être l'heure ultime où les zombies zombulent et les vampires vampirisent alors que le doux voile d’une nuit calme et légèrement glacée rend hommage à l'infinie grâce du voile lunaire brillant.

Le souffle de l’astre nocturne s'estompe lentement alors qu’une brume céleste vient masquer son éclat, ne laissant place qu’à un froid glacial et aux cris déchirant des loups affamés régnant en maître dans les forêts environnantes.

Choisi pour sa tranquillité et son éloignement, une plaine à plusieurs kilomètres de la plus grande ville de l'état Irianeth était devenue, il y a plusieurs siècles, un lieu de paix, peuplé uniquement par ceux qui avaient terminé leur chemin dans le monde des vivants. Au fil des ans et des guerres, il avait reçu de plus en plus d’hôte, pour finalement recouvrir l’espace anciennement orné d’herbe sur sa totalité. Aujourd’hui, il n’est plus que fréquenté par un fossoyeur sans nom, seul à se souvenir de tous ceux qui furent mis sous terre ici.

Lentement, dans ce lieu où repose les morts, s’agite les formes des arbres et le bruissement des feuilles autour d'une large bâtisse abandonnée: un vaste manoir bien plus grand encore que le palace d’un puissant souverain

De ses fondations jusqu’à sa plus haute tour, ce manoir sans âge écrase les environs, imposant son immense stature aux arbres centenaires qui le borde. Semblant aussi solide que sinistre, on peut, en s’attardant un peu plus en détail sur son apparence, noter une immense porte principale en bois qui n’a pas aussi bien survécu aux années que les murs de pierre. Prête à tomber, elle reste entrouverte, grinçant légèrement au gré du vent qui s’engouffre dans le sombre bâtiment.

Pourtant c'est ici, devant ce cimetière pourvu d’un terrifiant manoir, que tout va se jouer pour vous...

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Vous arrivez sur ce lieu avec à votre disposition vos armes de base et vos capacités (voilés aux yeux des autres).
L'ambiance qui plane en ce lieu est effrayante, glaciale...
Quelques cris suraiguës semblent provenir du manoir...
Il est temps pour vous d’entrer dans le cimetière si ceci n’est pas déjà fait...
Attention à vous... Ça sent la charogne! D'ailleurs, une puanteur affreuse semble emplir de plus en plus l'endroit.

Le Conteur.

La mort est sacré, le sommeil des défunts ne doit en aucun cas être troublé. Dans les temps anciens, les paladins se chargeaient de bouter les nécromants loin des cimetières et des champs de bataille afin qu'aucun homme ne puisse disposer d'une armée aussi puissante qu'une horde de damnés infatigable et indémoralisables. Hors on disait que la mort s'était levée en ces lieux, les cris résonnaient dans la nuit. Debout devant le cimetière dans son costume de fête, il avait vraiment l'air ridicule, habillé d'une toge blanche et coiffé de laurier, il portait des sandales qui lui faisaient mal aux pieds. Il avait appris la nouvelle dans la soirée, si un nécromant était en ces lieux, il devait le stopper, car les grands prêtres étaient aussi des défenseurs qui commandaient aux paladins après tout. En tout cas, les textes mentionnaient cet état de fait. Le Prêtre savait qu'il devait arrêter cette magie noire tant qu'il en était encore temps. Il ajusta sa tenue et sortit Cristal, elle émit un léger bruit en sortant de son fourreau, un son pur.

-Il est grand temps de découvrir ce qui se passe ici.

Katana en main, il fit un premier pas vers le manoir, l'odeur était incupportable et les cris étaient à glacer le sang, l'ambiance lugubre n'augurait rien de bon. Il valait mieux rester sur ses gardes tant qu'il avait encore un souffle de vie et sa tête sur ses épaules. En garde, il avancait à pas mesuré, faisant le moins de bruit possible.

*Ma fois me protège, je ne craint pas la peur et la douleur m'est inconnue. Je purifierait cet endroit de toute présence malfaisante.*

« Anna ? Anna ?! »

La voix du chasseur de prime résonnait à l’extrême Est de l’immense cimetière. Fidèle à lui-même, il portait sa tenue entièrement noire habituelle mais pourtant, on pouvait tout de suite remarquer quelques différences plutôt… ridicules. Sur son chapeau, tenant sans doute par miracle, une dizaine de mini cierges posés sur les parties planes se consumaient lentement, le rendant visible de loin et lui donnant une apparence de gâteau d’anniversaire capable de marcher. Pendu à sa ceinture, un glaive en bois taché de faux sang fait avec un colorant naturel tiré d’un insecte broyé accompagnait l’immense jupe à clochettes qu’il arborait. Pour terminer, une citrouille découpée lui servait de... casque ? Le couvre-chef posé dessus et la pénombre qui régnait donnait l’impression que Draen était une sorte de chevalier potiron croisé avec un bouffon sortant de scène se prenant pour un guerrier ninja… Inutile de préciser qu’il avait l’air parfaitement ridicule et que deviner qu’un véritable tueur se cachait sous ce costume relevait du miracle !

Vous vous demandez surement comment notre ami s’est retrouvé dans ce rôle idiot, à chercher une enfant au milieu d’un cimetière réputé pour être en ce moment le trône de choses plutôt effrayantes ? Prit dans sa passion du jeu, il avait perdu, sans avoir les moyens de rembourser ses dettes, il n’avait guère eu le choix et avait pris le premier boulot d’escorte qu’il trouva, regrettant amèrement sa décision ensuite…

Anna, fille unique de huit ans d’une famille très aisée, désirait profiter des festivités de la fête des morts pour quémander des sucreries aux portes des habitants et ses parents préféraient la savoir sous bonne garde. Le premier imprévu avait été qu’il devait céder aux caprices de la future demoiselle, ce qui expliquait sa tenue avons le, très particulière. Pour couronner le tout, la petite peste lui avait filée entre les doigts en lui avouant qu’elle voulait voir de ses yeux les morts qui marchaient. Même un assassin, s’il a un minimum de sens moral, ne peut laisser une gamine, aussi agaçante soit-elle, face à des mort-vivants, pour peu qu’ils existent vraiment…

Voilà donc pourquoi il hurlait dans tout le cimetière, fronçant les narines en respirant l’air pestilentiel des lieux, le nom de sa protégée, dans l’espoir qu’elle lui réponde.

*Quand je l’attrape, je lui colle une branlée qu’elle n’est pas prête d’oublier ! Tant pis si ses parents me payent pas !*

Pourtant d’un calme à toute épreuve, Draen s’inquiétait vraiment pour l’enfant, qu’il espérait en bonne santé et en vie…

Il avisa au loin un immense bâtiment en pierre. S’y dirigeant, le mercenaire fut un peu surpris par l’aspect menaçant des lieux et bien que la peur était une notion un peu abstraite pour lui, il sentait que quelque chose ne tournait pas rond ici… Si Anna trainait bel et bien dans le coin, elle s’était peut être réfugiée ici. Prudent et faisant preuve de ses bonnes habitudes, il gagna directement l’arrière du manoir, quitte à perdre un peu de temps, pour trouver comme il l’espérait, une porte dérobée.

*Je sens que je vais demander une prime à la fin de cette affaire…*

Soupirant, il avala les derniers mètres qui le séparait de l'entrée qui devait à l'époque être celle du personnel et posa sa main gantée sur la poignée qui lui resta dans les mains.

*Et merci le bois tout moisi ! *

Curieux ? Ce n'était pas mon genre, sauf quand il s'agissait de morts-vivants, de zombies et tout autres bêtes digne dHalloween. J'avais longtemps entendu parler de ces festivités dans les terres d'Irianeth, et venant des pays glacials du nord, j'avais du me mettre en route pas loin de deux semaines à l'avance, car j'avais égarer mon destrier. Bon... Oui, d'accord, je l'avais perdu au poker, mais je pensais gagner !

En bref, j'étais obliger de marcher pendant 14 jours, traînant derrière moi une boulet de 10 kilos accroché à mon pied par une chaîne de 2 mètres, et... J'avais perdu la clef... Encore une chance que je n'étais pas obligé de porter ce fichu drap blanc ! Enfin, au bout de ces 14 jours, j'avais eu le temps de m'habituer à ce poids au bout de ma jambe droite.

Seulement voilà, une fois arrivé près du Cimetière d'Hurlelevent, dans une petite auberge décorée à l’effigie des festivités qui se préparaient, j'ai ouïe dire qu'il n'y avait pas de fête pour l'instant à cause de morts qui reprendraient vie. Des Morts-vivants traînaient dans le cimetière, il n'y avait pas de fête, et je me serais tapé toute la route depuis de nord pour rien ? Il ne me restait plus qu'une chose à faire, c'était d'aller poutrer les méchants pour m’occuper, et d'essayer de remettre la fête de ce soir sur le calendrier !

Il était tard, la nuit avait mangé le soleil, et c'est dans cette pénombre que je m'aventurais, déguisé en fantôme, entre les tombes d'Hurlelevent. Rien ne se passait, pas de monstres, pas de morts, rien n'aurait pu me terrifier ici, ci ce n'était au fond du décor ce grand manoir, sombre et lugubre. Je m'avançais vers lui, sur de moi. Mais une soudaine odeur de putréfaction me pris les narines et fit remonter mon dîner de mon estomac. Remis de mes émotions et toujours aussi curieux, je saisis la poignée de la grande en bois de la vieille bâtisse et la poussais pour rentrer...

Les forêts d'Irianeth me calmaient les nerfs. Rien n'était plus apaisant que le bruit des feuilles sous la force du vent, de la brise d'automne qui soufflait en ces lieux. Je me baladais souvent ici. Mais aujourd’hui, ce n'était pas un jour comme les autres. A la date du 31 de Nociembra, dans mon pays natal se tramait une fête que tout les habitants attendaient. On fêtait habituellement les morts, mais je ne me doutait pas le moins du monde que cette année, ce serait de vrai morts. Une rumeur parcourait les rues, les maisons et les auberges, racontant qu'au cimetière d'Hurlelevent, ces personnes enterrées il y a si longtemps reprendraient vie. Une rumeur que je pensais être une blague pour attirer les touristes pour les festivités d'Halloween. Malheureusement, je me trompais. Arrivé non loin du cimetière qui aurait du être surpeuplé, je fut de voir un grand vide. Je retrouvais en ces lieux le même calme que dans les bois, seulement ici, une sensation étrange me serrais les tripes. C'était plus que désagréable, et dans cette froideur, chaque petit bruits, chaque petit mouvement des arbre était susceptible de me faire sursauté.

J'étais seul, entre des tombes lugubre, et en plus, j'étais déguisé en aigle. Ne voulant pas me faire remarquer avec mes ailes, je les avait faites passer pour fausses, n'ayant eu qu'a déguiser mon corps en le recouvrant de plumes et accrochant à mon visage un bec en bois. J'avais l'air totalement ridicule dans cet accoutrement...

Soudain, un bruit surgit de loin, comme une porte qui grinçait. C'est alors que j'ai remarquer ce grand bâtiment qui paraissait tout noir à mes yeux. La peur me poussait à aller voir ce qui se passait la bas, c'est alors que je suis aller voir ce manoir. Seulement une fois arrivé là bas, je fut figer sur place. Une odeur atroce m’empêchait d'aller plus loin, j'étais bloquer devant cette grande porte en bois massif...

" - Allez Mehki dépêche toi! "

La jeune fille hocha, elle faisait de son mieux pour suivre Alicia, une " amie " qui l'avait invitée à une fête. Mehki l'avait rencontrée au travail. Ne sachant pas vraiment dire non, la jeune fille accepta, le seul hic était qu'elle devait se déguiser. Dans un sens, elle se fichait un peu de son costume puisqu'elle ne le voyait pas, ni celui des autres. La brune était vêtu en blanc, si blanc que sans savoir pourquoi l'on aurait dit une vierge. Aveugle, mais pure. Son costume lui allait plutôt bien, elle marchait donc ainsi tenant la main de sa camarade qui la guidait. Un bandeau aussi blanc que sa robe était posé sur ses yeux. Ils se dirigèrent donc vers le coeur de la fête, qui d'ailleurs n'avait pas eut lieu. On leur annonça assez tôt que la fête n'aurait pas lieu à cause d'un problème de mort vivants. Alicia n'y croyait pas, pourtant elle Mehki y croyait. L'envie de rentrer chez elle la démangeait pourtant, au fond d'elle, la jeune femme savait que sa camarade y irait même seule, alors elle l’accompagna. Ses yeux ne voyaient pas l'environnement et pourtant son coeur était serré, surement à cause de l'odeur qu'elle sentait à des kilomètres.

Les pas de Mehki se voulaient silencieux, sa respiration calme et inaudible. Pourtant elle savait bien qu'il y avait une chose qu'on ne peux arrêter, l'odeur. Peut-être que cette odeur autour d'elles pourraient couvrir la leur. Ses oreilles entendirent sa compagne monter des marches, bien qu'Alicia l’avait prévenu à haute voix, Mehki avait été au courant une ou deux secondes plus tôt. C'était une grande porte, Mehki posa le bout de ses doigts protégés par de grands gants blancs. Elle inspecta la porte, le bout de ses gant blancs perdirent de leur couleur tant le bois était sale. Mehki sentit que la poignée était absente, elle se demanda depuis quand. Un cri déchira le ciel, Mehki sursauta se recroquevillant presque sur elle même, ses mains cherchèrent partout Alicia mais elle ne la sentit pas. Elle avait perdu toute trace de sa camarade, était-elle déjà entrée ? Était-elle si peu effrayée ? Avalant sa salive, Mehki entra poussant la porte de sa main droite et se mit à marcher, bien que le voile sur ses yeux montrait qu'elle ne voyait pas son pas était assuré. Dans ces cas là il faut y aller après tout. Elle se risqua à demander s'il y avait quelqu'un.

" - Quelqu'un est là... "

[Un peu en retard, sorry, boulot oblige Razz

]

Ridicule, voilà ce qu'il en était, ridicule. C'est ce que pensais Xen par cette journée festive, la fameuse soirée d'Halloween. Alors juché sur son cheval, dans la région d'Irianeth, recouvert d'une cape de voyage plutôt large, et le teint étrangement plus pâle que d'habitude, il serrait les dents.Pour une fois, il ne portait pas son casque, ses cheveux balayés par le vents à intervalles réguliers. Il semblait passablement agacé, contrastant avec la joie collective qu'il voyait en traversant les villages. Décorés pour l'occasion avec des citrouilles et autres symboles de la fête des morts, il n’arrêtait pas de croiser des tavernes ouvertes, remplies de personnes déguisés. C'était non sans lui rappeler ce pourquoi on l'avait envoyé dans cette région lointaine.

Une fête était source d'attroupement, et avec les récents événements, Bâal craignait que cette fête soit une parfaite occasion pour les rebelles de se réunir, sous couvert des festivités. Du coup, La Reine et Shiro, en fait il ne savait pas trop qui était à l'origine de son déplacement, l'avaient envoyé surveiller les festivités. Et parmi les onze chevaliers, c'était lui, qui n'aimait pas les fêtes, que l'on avait choisit...Même si cette décision lui déplaisait fortement, il comprenait son intérêt tactique : il était certainement le seul des Chevaliers qui resterais concentré devant les tavernes bondés et l'alcool coulant à flot. Qu'il soit envoyé surveiller, d'accord, mais...Jetant un regard à sa cape de voyage, avec une grimace, il avait presque honte de ce qu'on l'avait forcé à faire. D'accord, il le devait pour passer inaperçu mais...quand même !

Il continua sa route jusqu'à une taverne, jouxtant un cimetière nommé Hurle-vent...Pas très joyeux tout ça. Enfin, il fallait bien commencer quelque part. Xen arrêta sa monture au bâtiment, descendit de selle et attacha le cheval à l’endroit pour. Puis, avec une moue grimaçante, il ôta les boutons de sa cape de voyage. S'en dévoila alors le parfait accoutrement du vampire tel qu'il était représenté : petite cape noire, redingote rouge avec cravate noire, pantalon noire et chaussure de noble en cuir, toujours de couleur noire. Sa peau pâle, trop longtemps isolée du soleil, faisait que son déguisement collait plutôt bien. Le personnel qui l'avait déguisé contre sa volonté avait même poussé le vice jusqu'à faire venir un mage spécialiste dans les transformations temporaires, lui octroyant des canines aiguisés et plus longue que d'habitude. Xen n'aimait pas du tout, mais alors pas du tout, son accoutrement. Si ça ne tenait qu'à lui, il serait venus avec son armure noire. En fait, le seul élément de son équipement habituel qu'il possédait, c'était son épée noire No Mori, attachée à sa taille. La seule consolation qu'il pouvait avoir, c'est que ses pouvoir collait plutôt bien avec son costume...

Prenant son courage à deux mains, il entra dans la taverne. Et c'est avec stupeur qu'il découvrit qu'elle était presque vide. Seul le tenancier était présent, et quelques clients pas trop rassurés. Xen s'avança donc dans la taverne, faisant fi qu'il était le seul déguisé. Il s'approcha du comptoir et s'adressa au tenancier, tentant de prendre un ton déçu :

"Je croyais qu'il y avait une fête ici"

Le Tenancier émit un soupir de résignation, et posa le verre qu'il était en train d'essuyer. Il se pencha alors vers Xen, comme s'il souhaitait lui dire quelque chose à lui seul. Intrigué, Xen l'écouta attentivement.

"On dit que le cimetière et le manoir d'à coté est rempli de morts-vivants. Du coup, personne ne vient, ou alors, ils restent pas"

"Des morts vivants, hein ?"

Xen hocha la tête, et s'écarta un peu du comptoir. Les zombis étaient toujours la source de nécromants. La dernière fois qu'une créature avait été invoquée dans un endroit peuplée, c'était l’œuvre de la Résistance. Serait-ce encore le cas ? En tout cas, il remercia le tenancier et s'en alla sans plus de cérémonie. Sa cape ballotant au vent, il se retrouva assez vite dehors, et plongea son regard dans le cimetière. Il semblait si calme..Bon allez, de toute façon, il était là pour surveiller non ? Mais face à des morts-vivants, son pouvoir serait moins puissant. Combattre des créatures des ténébres avec des ténèbres ? C'était risqué. Haussant les épaules, il poussa la grille en fer menant au cimetière.

Il marcha alors entre les tombes. Un silence de mort régnait (*sors*) et l'odeur n'était pas des plus accueillante. Il s'avança à pas feutré vers une énorme batîment plus loin, qui ressemblait au manoir cité plus tôt. Xen s'arréta dans les allées de tombes. Il n'y avait aucun zombis ici ! Il soupira, sachant qu'il devait retourner surveiller des fêtes qui avait lieu, quand il vit du mouvement au manoir. Une silhouette toute de blanc vêtue venait d'entrer dans le manoir ! Pensant alors à plusieurs solutions, de la pire, comme un rebelle qui entrait dans le manoir, à la plus probable, que quelqu'un ayant entendu parler de la rumeur soit partis visiter le manoir. Xen hâta le pas et monta les marches qui menait à la porte. Pas de poignée ? Xen haussa les sourcils et posa sa main sur la porte. Il là poussa , laissant échapper un bruit strident de charnières non huilé, et se retrouva assez vite dans une pièce, plongée dans le noir. La porte se claqua aussitôt derrière lui, dans un grand bruit. Xen posa la main sur son épée, et se retourna brusquement. Personne, il n'y avait personne...

Il n'aimait vraiment pas ça. Cherchant la silhouette blanche des yeux, il l'aperçut enfin un peu plus loin. C'était une femme, qui semblait avoir les yeux bandés...Drôle d'idée... Elle demandait s'il y avait quelqu'un. Xen hésita une seconde...Et si c'était un piége ? Puis il se lança. Il s'approcha de la jeune femme, et fit d'une voix neutre :

"Oui" *il fit une légère pause d'une seconde. Oui, il était toujours aussi loquace* "Vous êtes là pour cette histoire de mort vivants aussi ?"

Ajouter ça au fait que la porte avait claqué quelques secondes auparavant, et la femme devinerait certainement qu'il était entré peu après elle. Il rejoignit à pas lents la jeune femme, ne souhaitant pas l'effrayer, et s’arrêta à quelques mètres. Le fait qu'elle porte un bandeau l'intriguait fortement. Elle pouvait facilement l'enlever...Était-elle aveugle ?

Il attendit patiemment que la jeune femme réponde, inspectant les recoins de la pièce dont lui même ne voyais pas grand chose...

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La Maîtresse de la nuit sortait ses crocs brillants, resserrant doucement son étreinte glaciale au sein de ce cimetière dont le silence ne présageait qu'un vice futur, apocalyptique.

Cette lune traîtresse vidait les herbes hautes et la végétation étoffée de leurs créatures infernales, libérant une odeur âcre et pestilentielle dans les alentours.

La brume ne cachait que trop bien ces défunts cadavres que la vie semblait avoir affectée de nouveau.

Cependant l'odeur du bois pourrit mélangée au moisi du sol humide se dérobait dans l’air, faisant retrousser tout organe sensoriel encore vivant en ces lieux.
L'odeur fermenté du sang porteur de maladie chassait cependant toutes les autres senteurs: à chaque pas, l'odeur se rependait, lacérant toutes les choses encore porteuses de beauté jusqu'à la présente mort... Les Ombres tapis dans la nuit cherchaient leurs futures proies...

Flottant et errant dans ce lieu lugubre, ces âmes sans matière grise erraient dans le but de jouir à nouveau d'un repas fortuit: un mort-vivant était d’ailleurs affligé d'une jambe gisante qu'il dévorait à pleines dents, léchant de part et d'autre le liquide vital dégoulinant sur la terre de son terrain de chasse....

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A l'intérieur de la bâtisse:

Vous, voyageurs avide de richesses, une surprise de taille vous attend tout en haut de cette bâtisse. Faites attention, il ne vous sera pas aisé d'y aller, car une première épreuve vous attend...

A peine rentrés dans le manoir ou alors que vous venez de rencontrer quelqu’un pour certains, vous pouvez entendre résonner dehors des cris, des hurlements de terreur et de douleurs, ajoutant une note encore plus glauque a une atmosphère déjà bien assez angoissante.
A chaque entrée du manoir, les portes seulement encadrées d'un bois moisi ou en ruines depuis longtemps craquent lorsqu’un violent courant d’air s’engouffre dans le bâtiment.
S'est approché un Zombie, affamé ne regardant plus que vous et vous seul.

/i\ Si vous êtes deux dans une pièce, deux zombies viennent à votre rencontre. /i\

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Consignes:'

Pour Ceux étant encore dehors ou sur le pas de la porte...
Hâtez-vous de rentrer ou de trouver un lieu sauf pour échapper à cette première vague morbide.
Vous êtes au-devant d'une vague d'une petite dizaine de Zombies, la plupart sans armes, le regard vitreux dirigé vers vous ou bien le plafond du manoir...
Quel sera votre choix?

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-Halte!

Larian pointa son katana vers une ombre qui se tourna vers lui et avança lentement, en claudiquant, un sueur froide se forma le long de son dos, aucune réponse. Le nécromancien? Un de ses zombis? Larian serra plus fort sa prise sur son katana, ses phalanges blanchissant, sa toge s'animant sous l'effet d'un vent léger qui accentua la puanteur à ses narines, il expira un grand coup et inspira lentement, la puanteur devenait insoutenable, le zombis s'approcha suffisamment pour qu'il puisse l'identifier, un jeune homme au visage verdâtre et à moitié consumé par la pourriture, Larian ne réfléchit pas une seule seconde, il leva son katana qui s’abattit sur le crâne du Zombi, mais cet assaut ne fut pas suffisant, Larian lui trancha alors la tête, profitant de la lenteur de cet être répugnant, puis ses bras et enfin ses jambes.

-Retourne à ta tombe répugnante créature.

Apparemment ça ne suffisait pas, La tête continuait de se mouvoir et les bras se traînaient sur les mains; le torse grouillait d'une certaine activité et les jambes se tortillaient en tout sens. Le Haut-prêtre finit le travail en piétinant tout ça. Ces saletés étaient bien résistantes en définitive, Larian adressa une prière silencieuse à ses dieux pour que cette âme en peine trouve le chemin de la paix. Un autre bruit le fit sursauter, 10 macchabés le fixait avec un regard vitreux... Larian sentit ses cheveux se hérisser sur sa tête. Il était encerclé, il fallait agir vite, il offrit un coup de pied au premier zombi à s'approcher trop près, le second reçus la poignée du katana, le troisième vola au dessus de ses congénère et s'empala sur un grillage au bord d'une tombe, Larian esquiva quelques coups lents et maladroits et se mit à courir vers le manoir, inutile de se battre contre ces saletés de zombis, mais il trébucha sur un corps et se ramassa lamentablement, sa toge fut souillée par un peu de terre mais rien qui ne puisse pas s'enlever. Il se leva et une mains décomposée se posa sur son épaule.

-Lâche moi.

Sans attendre de réponse, il se retourna et décapita son adversaire, la tête du zombis roula sur le sol, mais il ne déserrait pas son étreinte, son bras se brisa son une prise de Larian et son bras tomba au sol, le reste du corps reçu un coup de pied et percuta trois autres zombis, il fallait entamer une retraite ou être submergé par le nombre. Larian recula prudemment vers le manoir, repoussant de la pointe de son sabre les zombis avides de lui prélever un peu de chaire. Mais il n'allait pas se laisser faire. Il atteint la porte, se saisit du premier zombi à portée et s'en servit de projectile contre ses congénères, il profita de la débâcle des macchabées pour entrer et se retrouver nez à nez avec un vampire et une femme en blanc. Il brandit son arme sous le nez des deux protagonistes.

-J'espère que c'est un déguisement suceur de sang. Sinon je vais devoir te tailler en morceaux.

Il jeta la poignée de la porte dérobée derrière lui et entra dans la bâtisse, curieux, il profita de la lumière de son magnifique couvre-chef pour aviser une salle de quelques mètres carrée, plutôt humide et remplit de fûts en bois.

« Bingo, mon petit Draen, t’a touché le gros lot. »

Sortant un revolver, il fit un trou dans l’un des tonneaux. Le bruit du coup de feu résonna dans tout le cimetière mais il savait que personne ne pourrait le situer. S’allongeant en dessous de la barrique, il la fit se pencher légèrement pour libérer le liquide pourpre et le réceptionner directement dans son gosier.

*Et glou, et glou et…*

« Geeuuuhhhh »

*Et « geuh » ?*

Il n’était plus seul ! Se relevant d’un coup, il se paya le tonneau et retomba sur le sol, sonné. Secouant la tête, il sentit qu’on le trainait par les pieds hors de sous le baril. Puis un bruit de mâchouillement résonna. Persuadé d’être face à un des fameux non-morts dont tout le monde parlait, il lui envoya son plus beau coup de pied en plein thorax. La créature vola contre l’un des fûts avant de se mettre à pleurer.

*Euh… Ca ne pleure pas un zombie normalement… Non ? *

« T’es méchant ! Je vais le dire à mes parents ! »

« Anna !? Enfin te voilà ! »

La gamine avait juste la marque du pied du mercenaire imprimé sur sa robe mais passons. Un craquement retentit et le tonneau qu’elle avait heurté plus tôt grinça, avant de tomber de son support pour… Pulvériser la demoiselle… Draen récupéra le bras qui roulait prêt de lui, attristé d’être responsable de la mort de l’enfant. Il le fut nettement moins quand le membre solitaire le gifla. Le gifla ?!

Le chasseur de prime du utiliser son autre main pour contrôler le membre hanté qui voulait l’étrangler. Finissant par s’en débarrasser il le jeta au sol, sortit deux pistolets et fit mouche à deux reprises. Les doigts continuaient de s’agripper au dalles de roches pour venir à lui, commençant à perdre son sang-froid devant ce phénomène étrange, il courut vers un fut qu’il fit rouler jusqu’à ce que ce dernier réduise la main en bouillit. Soulagé, il prit un grande inspiration, quand soudain…

« Geeuuuhhh »

*Et merde !*

Se retournant, il se retrouva nez à nez avec un géant de deux mètres à l’haleine fétide, aux yeux vitreux, au teint huileux ! (Enfin un zombie quoi) La créature lui attrapa les deux épaules et le catapulta contre un tonneau qui explosa sous l’impact, éclaboussant les deux protagonistes. Revenant au contact, il l’empoigna et essaya de le morde au cou. Bras tendus, muscles bandés, Draen avait beau essayer de le repousser, rien n’y faisait. Libérant une de ses mains, il prit l’équivalent d’un pistolet mais plus large, tirant une multitude de morceaux de ferrailles et fit feu à bout portant, en plein dans les tripes ! Qui se déversèrent d’ailleurs sur le sol…

Le monstre ne lâcha pourtant pas prise et le chasseur sentait même son souffle glacial dans le creux de son épaule. Il eut alors l’idée du siècle : il pencha la tête en avant.

La flamme des bougies qui ornaient son chapeau brulèrent le visage de la créature qui faiblit un peu. Frappant violemment les coudes du mort vivant, le tueur se dégagea et lui envoya un uppercut qui fracassa la mâchoire déjà brisée de son agresseur. Prenant appui sur un tonneau, il lui envoya un coup de pied circulaire qui fit faire un tour complet à la tête du zombie, qui fit malgré tout un pas en avant.

« Non mais tu vas crever ! »

Retirant son chapeau, il arrache de sa tête la citrouille qui lui servait de casque pour l’enfoncer sur le crane du monstre maintenant aveugle. Puis récupérant les cierges qui trônait sur le couvre-chef, il les jeta de toutes ses forces dans le torse du mort qui finit par prendre feu entièrement et disparaitre.
Reprenant son souffle, il fit un dernier constat lorsque les flammes se tarirent :

« Bravo ! Et maintenant, avec quoi tu t’éclaires hein ? »

En effet, la pièce était plongée dans le noir total...

J'étais dans un grand halle, où cette horrible odeur étais toujours présente. Respirer ici était un calvaire, chaque bouffée d'air dans mes poumons me répugnais. J'avançais dans cette pénombre, et j'allais de salle en salle. Chaque pièce était différente, certaines éclairées, d'autres non. L'une retint mon attention un peu plus que les autres. Une lueur brève de bougie éclairait les lieux, et un léger bruit donnait une atmosphère morbide. Des petites respirations à intervalles réguliers me faisaient peur, très peur. J'avais du mal à situé ce son dans la pièce, mais je ne mis pas longtemps avant de le découvrir. Une masse de chair venait de me sauter dessus et de me saisir la gorge. Je me débattais avec force, mais ce corps avait une force imposante. Plaqué contre le sol, je n'arrivais pas à saisir mon sabre, et les simples coups de poings que j'infligeais à ce mort-vivant n'avaient aucuns effets. Il ne bronchait pas.

C'est grâce à un coup de la chance que j'ai réussi à survivre. Un deuxième zombi venait de nous sauter dessus, et avait bousculer le premier, me laissant la place libre pour me relever. Je saisis ma lance dans mon dos, et en trois coups, les deux têtes de ces monstres ainsi qu'un bras gisaient sur le sol. Aucune trace de sang n'avait souillé la noirceur de mon katana. Ces individus étaient bien morts, et ces corps n'étaient en réalité que des cadavres...

La pièce avait retrouvé son calme, mais elle me fichait toujours la frousse. Je continuais mon chemin, de pièce en pièce, jusqu'à arriver dans une salle obscur, où le même bruit de respiration me fit sursauter. Je m'attendais à une attaque d'un zombi, mais je n'entendis que des bruits de pas, des pas de pieds chaussés, avec le claquement des bottes sur les dalles de pierres. Ce ne pouvait être le bruit d'un cadavre. J'avançais dans la salle, lorsque je trébuchais sur une flaque d'un liquide ayant l'odeur du vin. Ayant fait du bruit, un mort m'aurait sauté dessus. Qui pouvait être dans la même pièce que moi ?
« Il y a quelqu'un ? »

Cette odeur ne m'aurait pour rien au monde obliger à rentrer dans ce manoir. Mais une chose m'y a forcer. J'étais devant cette porte, quand soudain, un de ces monstre mi vivant, mi cadavre m'a attaquer. Il était seul, mais sa force était puissante. Il venait de m'attraper au coup, par surprise. Pris de panique, j'ai laisser tomber mon katana. Je ne pouvais plus me battre sans mon arme. J'ai essayer de me débattre à la main, mais rien n'y faisait, ce monstre était plus puissant que moi physiquement. Mais une idée venait de me traverser la tête. Ni une ni deux, je déployais mes grandes ailes brunes et pris mon envol. Le zombi lâcha prise à quelques mètres du sol et alla se casser les os sur la terre. Libéré de ce poids, il fallait que je le finisse. Je fonçait droit sur mon sabre que je saisi de ma main droite. Armé, je repris pieds à terre, repliant mes plumes, et je fonçait vers le mort-vivant pour lui détacher la tête des épaules. Cette mort était pour lui la dernière...

Mais il n'était pas seul. Deux autres étaient là, devant moi, sortant de la noirceur de la nuit. Le premier ne tint pas une minute, il fut à terre, éventré. Mais le deuxième pris la fuite à l'intérieur du manoir. Stoppé devant cette porte de bois moisi, j'hésitais. Valait-il vraiment la peine que je salir mes narines pour lui ? Oui, après tout, un travail commencé devait être fini. Je franchi le pas de la porte, quand je vis à l'intérieur une femme et deux hommes, l'un déguisé en vampire et l'autre en romain.
"Bonté divine, je ne suis pas seul ici !"

Quelqu'un était là, oui. Par chance il avait parlé, l'odeur de mort régnant ici surplombait le parfum des vivants. Ce qui l'empêchait de bien se repérer ici. Les mains de la jeune filles n'étaient pas avancées, ils étaient ballants le long de son corps. Son visage fixait le nouvel arrivé, comme si elle le voyait, pourtant les détails physiques que celui-ci auraient pu avoir lui échappaient totalement, elle ne le voyait tout simplement pas. Mehki hocha, cependant elle fit un pas en arrière, et si jamais c'était un danger ? La seconde réplique levait un peu le doute, une histoire de mort vivant ? Non...Des foutaises d'une soit disant collègue qui l'aurait entraînée ici alors qu'elle s'en fichait totalement. Ajoutez à ça son instinct lui hurlant de courir dans la direction opposée et cette odeur putride et vous comprendrez un peu son ressentit. Elle ne tremblait pas, elle était si tendue qu'elle ne pouvait pas tremblée, mais si son corps n'était pas si figé et si tendue elle tremblerait. Pourquoi ? Aucune idée. Des foutaises sur des morts vivants ? Nous sommes tous des morts vivants, nous marchons tous et pourtant nous sommes tous déjà mort, il ne reste qu'à définir la date et la manière.Sa réflexion la poussa un peu plus à accepter son sort, celui de mourir aujourd'hui pour une stupide décision.

Alors qu'elle allait répondre négativement à son camarade, un hurlement strident se fit entendre et le vent commença à souffler fort dans la maison. La porte claqua avant de se rabattre. Ce cri résonnait encore dans sa tête, le vent avait fait voler ses cheveux en arrière et collé sa robe à son corps. Son réflexe fut de poser ses mains sur ses oreilles et de se mettre accroupis. Cependant son regard était fixé vers la porte. Oui, il est vrai que quelqu'un de normal aurait baissé le regard par peur de voir ce qu'il s'y trouve mais Mehki n'avait pas ce soucis là. D'autres cris se firent entendre, et même s'ils paraissaient proche l'intuition que les hurleurs ne seraient pas là de suite l'avait envahie. Murmurant quelques paroles à peine compréhensible pour l'entourage, elle se releva. Ses lèvres n'arrêtaient pas de bouger mais impossible de comprendre les mots qui sortaient de sa bouche. Doucement elle dit alors:

" - Aide moi...Vite..Je veux sortir de là... "

Ses paroles ne laissaient d'autre choix à celui à qui elle parlait. Pourtant ses murmures précédents laissaient entendre qu'elle ne parlait pas à Xen. Déjà que ces dernières paroles s'ils avaient été comprises, c'est surement car son camarade aurait tendu l'oreille et fait un effort de compréhension des plus remarquables. Se calmant alors, elle dit à Xen:

" - Non je ne suis pas là pour ça. "

[HRP : Post un peu court, je fais ça entre deux révisions...désolé du retard, je suis débordé de travail ! J'ai respecté la consigne concernant l'apparition de zombis en bâtiments...comme nous étions deux, j'en fais apparaître deux. Si ça géne, merci de me MP dans la soirée, je corrigerais ^^ ]

L'odeur de mort lui emplissait les narines...Et surtout, des bruits plus qu'inquiétants se mirent à résonner dehors : grognements rauques, cris et autres plaintes sinistres...Xen se demanda, durant la cours silence de son interlocutrice, si cette histoire saugrenue n'était pas réelle...ou alors si quelques fêtards passablement ivres s'amusaient à délirer dans le cimetière. Xen soupira d'agacement et entendit son interlocutrice murmurer quelque chose. Il se retourna aussitôt. Il n'avait pas compris un seul mot à ce qu'elle avait dit. Alors qu'il allait lui en faire part, elle répondit à sa question, sans pour autant préciser pourquoi elle était là. Son interlocutrice semblait passablement inquiéte...Xen allait donc enchaîner quand la porte s'ouvrit brusquement, une première fois. Xen dégaina aussitôt son épée, dans un bruit de métal. Il fit volte face vers la porte et en vit entrer un premier homme, armé d'un katana et habillé bizarrement...encore un costume ? Pire encore, cet homme semblait le confondre avec un vrai vampire. Passablement énervé depuis le début de cette pérégrination, et surtout par le fait qu'il porte un costume, Xen répondit assez durement :

"Bien sûr que c'est un costume..." il se calma légèrement , constatant qu'il pouvait paraître blessant avec ce ton "Hum...Désolé"

Et à peine cet homme était-il apparut, qu'un autre s'invita. Son accoutrement fit lever les sourcils de Xen : un véritable aigle géant leur fit part de son soulagement de voir d'autres être vivants. Xen resta muet, à la fois de surprise et d’agacement : le monde entier avait-il envie de lui rappeler que lui était déguisé ? Xen constata que les cris étranges redoublaient d'intensité. Le manoir, lui, semblait étrangement calme...trop calme...et beaucoup trop sombre, mais ceci ne déplaisait pas à Xen. Ses pouvoirs préféraient largement l'obscurité. Devant tout ce beau monde réunit, il s’apprêta à demander aux arrivants ce qu'il se passait, quand il entendit un craquement inquiétant venant de sa droite. Il se retourna, tandis qu'il entendait ce qui semblait être du bois, tombé en plusieurs morceaux sur le sol. Quand il fit face à l'origine du bruit, il découvrit deux authentiques zombis, qui venait de démolir une des portes de la pièce. Les deux cadavres fixaient le groupe sans bouger, tout en poussant quelques grommellements peu rassurants. L’endroit d’où ils venaient était plongé dans l'obscurité. Xen était le plus prés d'eux, et quand les deux arrivants se dirigèrent droit sur le groupe, Xen fonça le premier. Arrivant devant le premier macchabée, il esquiva un coup de griffe maladroit, en se baissant. Il remonta alors sa lame, transperçant de part en part le mort-vivant. Il se releva et poussa le zombis pour dégager sa lame, bloquée par le poids mort. Le deuxième des morts tenta de le mordre, se jetant sur le jeune chevalier. Par réflexe, Xen fit un mouvement transversale qui frappa le zombis au flanc, repoussant son assaut. Finalement, il re-arma un coup et l'envoya droit dans le cou de la chose, la décapitant presque. Le mort-mort ( :° ) s'écroula aux coté de son camarade dans un bruit sourd, soulevant un nuage de poussière plutôt dense. Toussotant, Xen recula de quelques pas, pour s'en dégager, rejoignant de ce fait le groupe. Pas très loquace , il se contenta de jeter un regard au groupe. Voilà qu'il se retrouvait dans une situation dangereuse...avec de parfaits inconnus. Génial. Il était le moins sociable des chevaliers, et il allait devoir composer avec eux. Décidément, cette mission était faite pour lui !

• • • • • • • • • • • • • • • •

Les zombies affamés persévéraient dans leur avancé, persuadés de goûter à la chaire fraîche se mouvant sous leurs yeux livides.

Regroupés à la porte du manoir se tenaient quelques êtres qui repoussaient tant bien que mal les attaques des zombies se faisant hélas de plus en plus insistants...

Alors que le même combat acharné et chaotique se produisait à quelques mètres des murs ou se tenait le groupe, un grondement sonore se fit entendre dans le manoir suivi par un léger tremblement de terre...

L'effet fut immédiat : la vaisselle tomba des meubles, les quelques décors ornant les murs s’entrechoquèrent tandis qu'un hurlement de rire résonna. Le tremblement s'acheva et les zombies quittèrent les lieux sans demander leurs restes.

" Haha... Bienvenue à la maison ... Et attention aux portes et aux murs mesdames et messieurs... Ils pourraient bien vous mordre Hahahaaa... "

Doucement, une lumière orange claire se mit à arpenter le sol de chaque pièce offrant enfin une vue du chemin à prendre.

Alors que votre but est d'avancer, les Zombies vous observent de l'extérieur du manoir, bavant derrière les portes et les fenêtres, vous barrant le chemin de la sortie.
Les lumières vous guident vers deux escaliers et soudain devant le groupe A apparaît une citrouille, rien de plus banal...Une citrouille dans laquelle un couteau de boucher est profondément enfoncé...

Quand aux deux autres inconnus plus chanceux …
Un simple ricanement et l'apparition du Croque-mitaine, armes en mains, vous attend au tournant du premier couloir...

Plusieurs choix vous sont proposés:
Poursuivre l'aventure en découvrant qui est le propriétaire du manoir...
faire quelque chose avec la citrouille et le croque mitaine.
mettre une dérouillé aux 50 Zombies derrière vous...
ou bien de fuir vers les sous-sol: une porte vous y attend.

Sachez que maintenant je vous considère en deux groupes: le groupe A: Larian, Mehki Deavy et Xen ... et le B: Draen et Kyo.

Bonne chance pour votre post...

-Joli technique d'épée, tu ferait un sacré paladin.

La vois de Larian brisa le silence, il rangeât son arme, son ton neutre et son air calme montrait clairement son détachement de l'attitude agressive de Xen, la jeune fille ne disait pas grand chose, le "vampire" se murait dans son silence et le type déguisé en aigle semblait fiable. Il les jaugeât rapidement et s'apprêta à parler quand la maison trembla au son d'un rire machiavélique, Larian dégaina instantanément son katana, il fallait que ce cirque cesse tout de suite, les zombis se terraient à l'extérieur, comme si ils obéissaient à un ordre malgré leur insatiable appétit. Ces gens devaient retourner à leur tombe au plus vite et leur esprit devait continuer à vivre paisiblement dans l'au delà. Il n'attendit pas une quelconque réaction des autres, et il commença à suivre les lumières, arrivant devant un double escalier, un escalier de belle facture, une citrouille fit son apparition, une citrouille avec un couteau de boucher planté dedans. Il entama une prière.

-Dieux, protégez votre serviteur du mal, que sa main sois votre main, que son action vous glorifie et vous élève, que son bras ne faillisse pas, que le mal soit banni par sa personne, que son âme soit une forteresse contre le mal et un phare pour les désespérés.... PROTÉGEZ-LE DU MAL!

Larian passa par dessus la citrouille et entama la montée des marches, déterminé et alerte.

Alors qu’il essayait de récupérer un reste de bougie comme un aveugle sa canne, Draen entendit des bruits de pas résonner venant d’un des couloirs qui sortait de la salle. Soudain aux aguets, il se jeta derrière l’angle du mur, manquant d’ailleurs de se fracasser le crane, avant de noter que vu la cadence dont l’arrivant faisait preuve, il ne s’agissait surement pas d’un non-mort.

L’inconnu arriva, glissa sur le vin qui s’était répandu et se vautra royalement, du moins, c’est ce qu’imagina le chasseur de prime aux bruits qu’il entendait. Quand la voix résonna, il soupira de soulagement mais préféra rester méfiant et caché.

« Oui, vous êtes qu - »

Il fut interrompu par l’apparition d’une lumière orangée sur le sol, qui lui permit de voir le jeune fantôme déguisé par terre. Dans d’autres circonstances, Draen aurait pu avoir peur mais un spectre étant réputé pour être intangible, il n’aurait logiquement pas pu glisser sur le sol. Il tendit le bras à l’étranger, intrigué par le rayon lumineux.

Un bruit sourd résonna à l’opposé d’où était arrivé l’inconnu qui rampait par terre. Le chasseur intima le silence à l’arrivant, posant un doigt devant sa bouche pour s’assurer qu’il comprenne bien. Marchant sur la pointe des pieds, il suivit la lumière, jusqu’à arriver à la sortie de la salle. Courant d’air ? Etrange ! L’instinct de l’assassin lui hurla de reculer. Dans son élan, il n’eut d’autre choix que de se laisser tomber en avant, tombant nez à nez avec… Une botte ? Son chapeau retomba à ses côtés, coupé en deux.

*J’ai une de ses poisse moi….*

Un rire sadique se fit entendre, au moins, l’autre ne semblait pas pressé de l’achever. Ne sachant s’il pouvait compter sur le fantôme, Draen sortit deux pistolets de sa veste, alluma à bout portant son agresseur qui recule et se redressa, persuadé de l’avoir mis hors combat.

Il se retourna voir si l’autre humain allait bien, avant de sentir une lame froide enfoncer le cuir de son armure, lui piquant violemment les fesses.

« PIQUE PIQUE !!!! »

*Bordel de merde !*

Le chasseur fit un bond d’anthologie en avant, retournant dans la salle. Seul un non mort aurait pu survivre à une si courte distance…. Il se retourna pour constater que l’étrange… Truc ? Recrachait les balles qu’il avait tirées un peu plus tôt.

Croque Mitaine:

*Bon, la prochaine fois, je reste couché moi….*

Astiquant ses deux immenses griffes en métal, l’espèce de gnome d’un mètre dix regardait les deux humains avec un grand sourire. Bondissant en avant, il fut accueilli par le poing du tireur, qui le repoussa dehors. La bête ne semblait pas être bien atteinte et sauta à nouveau en avant en hurlant
« PIQUE PIQUE »
Draen espérait vraiment que le Casper à ses côtés savait se battre sinon, c’était mal barré…

Effectivement, je n'étais pas seul, nous étions deux. Ou plutôt trois... Alors que l'homme présent dans la salle venait vers moi, une lueur éblouissante à la couleur orangée resplendit sur les dalles de pierre au sol. Puis un bruit retentit alors que je me relevais avec l'aide de cet inconnu. Une chose étrange apparut dans la pièce, comme une ombre habillée de haillons sales et de bottes de vieux cuir. Deux coups de feu retentirent aussitôt dans le manoir. C'était cet homme qui venait de lui tirer dessus. Tout deux rassurés, nous pensions être en sécurité, mais ce monstre n'avait même pas une égratignure, et les balles d'un gris éclatant ressortirent de son corps, frappant le sol dans un léger bruit de métal. Obséder par le fait qu'un monstre soit capable de résister aux balles d'un pistolet, j'étais dans mes pensées, et je n'en fut tirer que par la voie de ce monstre.
« PIQUE PIQUE ! »
L'homme venait de ce faire piquer le derrière. En plus d'être résistant, ce monstre avait un humour assez nul... Il fallait y aller à deux pour le battre. Les balles n'avaient pas d'effet, mais le coup de poing que venait de mettre cet étranger dans le visage de ce petit gnome avait l'air de le blesser, ou du moins de le gêner. Il fallait donc y aller à la main. Me relevant, je saisis ma lance dans mon dos et courus vers ce monstre clochardesque afin de lui coller le bâton de ma lance dans la face de toutes mes forces. Il fut projeter en arrière et atterris sur le ventre. Je pointais alors ma pointe de lance vers ses fesses et...
« Pique ! Pique ! Vengeaaance ! »
Il avait l'air de ne pas réagir, aucune réaction, ni même de spasme. Mais il ne pouvait pas être mort pour si peux, alors qu'il venait de recracher des balles de son corps... Il nous faisait surement encore un tour. Même à deux contre lui, nous n'avions pas grand chance; il fallait fuir.
« Viens, il faut partir tant qu'il ne réagit pas et qu'il ne bloque pas la porte. Il pourra difficilement nous rattraper avec ses 1.10m et ses jambes de la taille de mes mains ! »

Un nouvel arrivant, bien que Mehki ne le détaillait pas physiquement, la jeune fille avait fait l'effort de mémoriser ce qu'il dégageait. Le rythme de ses respirations, le parfum qu'il dégageait. Tant de détails qui permettait à Mehki de faire la différence entre les deux compagnons de fortune qu'elle venait de se faire. La douce ne s'était pas risquée à parler, ses oreilles étaient donc sur le qui vive pour écouter toute proposition. Pourquoi ne pas tout simplement ressortir par la porte ? Tout simplement parce que l'odeur de la mort faisait barrage à tel point qu'elle n'arrivait plus à sentir l'odeur de la nuit fraîche qui émanait dehors. En rien claustrophobe pourtant elle avait envie de hurler tant elle se sentait à l’étroit dans cet immense manoir. Mehki ne voulait pas être ici et que ce soit avec ou sans sa collègue elle ferait tout pour sortir. Surement son compte à elle était-il déjà réglé ? Peu importe, tant qu'elle pourrait sortir de là, le reste lui importait que peu.

Mehki prononça son nom pour se présenter puis elle suivit les pas du prêtre. D'ailleurs bien qu'elle s'en doutait, elle en fut certaine lorsque celui-ci prononça des paroles sur une citrouille. La dite citrouille répandait ses effluves sucrées dans le manoir, ce qui attisait la curiosité de l'Asvarde. Bien étrange qu'une odeur si douce se promène dans un lieu si terrifiant. Mehki ne savait pas qui suivre, alors au hasard elle suivit les pas de Larian en espérant que Xen suivrait derrière. Ce qui doublerait ses chances de sortir vivante de là. La douce faisait exactement pareil que le prêtre en montant les marches, son pied se posait exactement au même endroit où s'était posé le pied de son camarade un peu plus tôt. Lorsqu'elle faillit tomber en arrière, elle se cramponna à la rambarde de gauche grinçante comme l'enfer. La marche émit un craquement ne se brisa pas, le corps entier de Mehki se crispa et se mit a frissonner. Si la dresseuse suivait les pas de Larian c'était justement pour éviter de marcher dans un trou. La peur la prit, et d'une traite elle monta les marches trois par trois jusqu'à ce qu'il y 'en ai plus et qu'elle manque de trébucher.

Face à elle, elle un long couloir. Une porte tout au fond de celui-ci appelait à l'évidence que tout les problèmes se résoudraient là-bas. En fait, elle ne la voyait pas cette porte, elle sentait juste l'étreinte du couloir sur ses épaules et cette évidence. L'évidence de cette porte beaucoup plus loin. Cette impression de marcher dans le couloir de la mort. Sur la droite et la gauche il y avait quelques portes, comme si la mort jaillirait de là. Son corps tremblait, sa robe n'était plus si blanche à cause de la rambarde d'escalier poussiéreuse. Ses mains tremblaient alors elle serra fort les poings puis elle questionna:

" - Que fait-on ? "

Avant tout, comme promis voici en plus de vos xp, vos cadeaux pour avoir participé à ce tout premier Event secondaire.
Le sortilège de "choix" doit correspondre à l'un des sortilèges de la liste suivante. Attention, vous n'avez le droit de l'utiliser qu'une seul fois dans un de vos RP, qu'il soit privé ou publique, cela importe peu.

- Invisibilité
- dextérité de chat
- métamorphose de mort vivant
- potion du loup garou
- potion du vampire
- pierre à zombie

Rétablissement des XPs:

Larian Bren : 10 cahuètes
Draen: 10 cahuètes + un sortilège au choix
Kyo misami 10 cahuetes et un sortilège au choix
Deavy Hewer 5 cahuètes
Mehki Erha 10 cahuètes et un sortilège au choix
Xen Henuart 5 cahuètes.

Cet event aura au moins eu le mérite d'être non seulement burlesque, mais aussi complètement dépravé!
Dommage qu'il a fallut que je traine à répondre ... et de le fermer pour refondre cette vieille carcasse!
Bon courage pour les rédacteurs et bon voyage pour ceux qui suivent leur propre cheminement RP! Smile

Edit: Cahuètes distribués Wink

Mpeutez Espérita (alias moi ...) pour le choix de votre sort!

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