L'homme n'est qu'une étrange créature qui semble avoir un penchant pour la domination et l'assouvissement envers ses semblables, telle est la nature destructeur de l'homme. Néanmoins, pour être puissant, l'homme doit avoir quelque chose en plus, certain appelleront ça une aura, d'autre le charisme, ou encore sous d'aspect primitifs, la peur ou le respect, bref, parlons de Ryen, qui, cela va sans dire, est le parfait exemple d'un homme respecté et charismatique. Grand, peut-être dans les un mètre quatre-vingt dix, une taille tout à fait respectable, voir exagéré peut-être, les cheveux arborant un gris doux et mielleux, qui se rapproche plus de l’innocence que de la vieillesse, rude et sale. Corps battis comme il le faut, quelques légers abdominaux prédominants mais rien de plus, des bras sveltes, on pourrait lui reprocher un visage trop carré. Le visage d'un homme ayant subit de rudes épreuves, au regard attendris et bienveillant, les yeux bleus étincelants, un nez fin descendant en une pointe légère. Son style vestimentaire ? Outre la tenue royal, une sorte de veste descendant jusqu'au cheville (un trois quart ?) cousue avec de la soie, entremêlé de cotons. Un fourreau contenant son arme de prédilection, une ceinture bien solide pour lui tenir le petit pantalon qui ne se lasse pas de tenter de descendre. Des chaussures épaisses, une sorte de passe-partout pour surmonter n'importes quels terrains.

Le mentale de cet homme ? Je ne saurais guère vous le décrire tellement il en est compliqué de le savoir, après avoir mainte fois tenter d'approcher la vérité de son "mentale" je n'ai pus parvenir à en donner réelle description. Devant le peuple, nous le voyons bienfaisant, agissant d'en l’intérêt de tous, humains et Asvars, contrairement à d'autres personnes dont je n'aurais envie de citer le nom tellement elles sont tyrannique. Bref, passons ce sujet, je l'ai perçus sympathique, aimable et prônant la galanterie mais un sentiment, je ne sais lequel, me pousse à croire en une mascarade, une feinte, une façade dans laquelle il se plait jouer la comédie et pourtant je ne pourrais pas le croire malfaisant. Pour en finir avec ce personnage, il est sans doute le plus compliqué de tous, à appréhender son caractère, son véritable caractère car je suis sur de moi en disant qu'il revêt qu'une façade. Seul la bonne reine que nous avons pourrait mieux le connaitre, qui sait, mais pour des êtres comme nous, tout cela dépasse la compréhension humaine, car nous, nous ne sommes que des simples humains

L'histoire de cet homme ? Celui qui a sut grimper les échelons de la hiérarchie, faire preuve de charisme et d'intelligence pour subvenir à cette soif qui le prenait ? Oui, et tout cela grâce à cette bénédiction tombée du ciel, celle des Asvars où de nombreuses personnes purent découvrir de nouvelles caractéristiques, et ce fut le cas de Ryen qui découvrit qu'il avait un pouvoir bien particulier mais dont je ne voudrais vous citer le nom ici, car ce n'est pas le meilleur moment. Fils d'un marchand mobile, son enfance se passait souvent dans la petite charrue, depuis combien de temps faisait-il cela avec son père, peut-être depuis toujours et il avait réussis à comprendre le ficelle du métier, ayant facilement cerner les différentes techniques de marchandages, et outres cabrioles. C'était à l'époque du grand empire, et un jour, alors que Ryen se rendait à Ýnnsidia, son père fit une halte près de source pour se revigorer, et celui eut l'idée d'aller se promener, il avait environs, hum, une dizaine d'année à ce moment-là.

Tranquillement, avec l'assurance requise, il se promena au milieu d'un près, tout naturelle qu'il soit, cueillant quelques fleurs diverses pour en faire un magnifique bouquet et ainsi le déposer sur la tombe de sa mère, morte peu après sa naissance. Mais d'un seul coup, une sorte d'évènement se passa, dans une vitesse incroyable, une brise, un souffle, une caresse vint lui fouetter le visage, sous le soleil qui commençait à s'éteindre pour laisser la place à la lune si gracieuse. Il entendit une léger murmure prononcé et quelque chose changea, son bouquet à la main, les yeux dirigés vers la lune, il retroussa chemin, mais ce qu'il se savait pas, c'est qu'après cette bizarrerie, il développa des nouvelles caractéristiques propres aux Asvars. Ainsi, son père, qui ne s'en étais rendu compte que très tardivement, en profita pour acquérir plus de connaissance en matières de "clients" face au charisme de Ryen et à son penchant pour dominer les humains. La richesse allait prendre la tête à son père, qui, très vite, pris la grosse et l'appel du pouvoir devenait de plus en plus. Et face une telle ampleur du désastre du pouvoir, Ryen tua son père qui ne refléta plus qu'un mécréant dépourvue de fierté, d'un seul coup d'estocade discrète. Sans regrets, ni remords, il s'en alla alors de sa maison, de cette "image" que reflétait cette fausse richesse, celle de l'argent et non de l'amour qu'un père aurait du apporter à son fils.

Ryen continua alors sa vie, et se rendit très vite compte que son apparence ne vieillissait pas comme les autres humains, que le temps passait et le physique restait immobile, sans once de rides. C'est ainsi qu'il vit des personnes plus jeunes que lui mourir de vieillesse alors que lui n'approchait (physiquement) de la trentaine. Les temps avaient changés, l'empire fut emporté par une vague de chaos, divers seigneurs (de n'importe quelles fonctions) naissaient alors que les grands aristocrates fut abattus, réduit à l'état de minables mendiants et j'en passe. Quand à Ryen, qui ne fut pas épargné, de par son calme, son sang-froid et son intelligence, parvint à devenir sénateur du Royaume appelé Ynnsidia (étrange venant de quelqu'un ayant tuer son père à cause de l'argent et du pouvoir). Après tant d'années, peut-être que quelques choses en lui s'était passé, que sa façon de penser n'étais plus la même, peut-être... Mais nous ne pouvons pas le savoir.

En ce début de printemps 1575, une groupe semblait vouloir s'approprier les richesses du royaumes et cette troupe lança une attaque qui leurs fut un cuisant échec. Chacun de ses hommes mourus avant même d'atteindre les portes de l'état et les survivants furent prisonniers, et c'est ainsi, qu'une nuit sans lune, où l'obscurité était maîtresse des lieux, sans même éclairer les fameux prisonniers, un homme descendit aux cachots. Caché derrière une cape, un capuchon, il voulus préserver son anonymat mais l'aura qu'il dégageait était claire, c'était le sénateur lui même, Ryen, qui s'y rendait. Pour quelles raisons ? Une charmante demoiselle qui avait attirer son attention. Elle tenta une futile attaque qui ne parvint pas à son but, et, de sa voix délicate, il lui parla :

« Il est rare de croiser une femme parmi les voyous qui oses s’attaquer à la citadelle…Qui es-tu ? »
« Si c’est pour me tenir des propos macho vous pouvez aller vous faire foutre. »
« C’était un compliment. »
« Je ne me voyais pas femme au foyer ou esclave d’un homme. Dans ce monde de brutes où seuls les plus forts survivent, je n’avais d’autre choix que de faire ma place parmi ses « voyous ». »
« Et quel est ton nom ? »
« Hadésia No Nori. »
« Tu es la fille du conseiller de l’empereur ? »
« Oui Seigneur. »
« Alors tu n’as rien à faire ici. Garde ! »

Quelques années plus tard, il épousa ce sénateur cette demoiselle. Et, tout deux, montèrent ensemble sur le trône, prônant alors leurs supériorités, car c'était une chose inévitable...

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